Elle avance seule et solitaire dans la vallée de l’ombre de la mort.
Chaque pas est une douleur atroce, un effort supplémentaire.
À l’horizon point de chameau, point d’ombre, aucune âme vivante.
Le sol aride et désert craque sous ses pas.
La robe blanche d’hier qui dessinait ses courbes est à présent sans vie, d’une couleur rougeâtre au sol poussiéreux de cette vallée ou réside Lucifer.
Ses lèvres pulpeuses d’hier sont à présent desséchées suppliant une goutte d’eau.
Elle avance seul et solitaire dans la vallée de l’ombre de la mort.
Dans ses bras un être fébrile, le visage pâle, le cœur palpitant à moitié mort.
À l’horizon point de source, point d’ombre, aucun chameau, aucune âme vivante.
Ses seins fermes d’hier sont sans vigueur.
Dans ses bras un être fébrile, la bouche en direction des seins de sa mère suçant de toute sa force les dernières gouttes de lait jaillissant avec peine.
À l’horizon, une ombre, un homme, une âme, une lueur d’espoir.
Son cœur vibre d’allégresse pas pour elle, mais pour l’être entre ses mains.
Elle aurait tant voulu bénit l’ombre, mais les forces lui manquaient.
À genoux avec un dernier sourire, elle admira le fruit de ses entrailles.
À genoux avec un dernier sourire, les larmes lui perlaient les joues.
À genoux avec une dernière énergie, elle lui murmura.
Vas, Vis et Deviens…..
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merci Isabelle pour tes corrections
Très beau poème. Belle plume. Senghor n’est pas mort suis-je tentée de dire. Merci pour cet hommage aux femmes rurales. Venant d’un homme c’est davantage plus touchant. Bonne continuation
Merci Ma Belle Sorelle. les Morts ne sont vraiment pas mort
Waouh c’est magnifique et touchant, je suis fiere de toi Innocent, surtout vas, vis et deviens le grand ecrivain que tu reves surement de devenir
Bravo,c est vraiment beau que Dieu te fortifie
bravo Koffi je suis honoré vraiment ! J’ai pas l’habitude de lire ce genre de choses , mais j’avoue que j’ai pris du plaisir a lire ça , je me suis retrouver dedans quand, car je suis un enfant du désert. Bravo et bonne continuation !